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emploeur/solde de tout compte

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1emploeur/solde de tout compte Empty emploeur/solde de tout compte Jeu 18 Nov - 19:36

maclu

maclu
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mon employeur me dit avoir besoin de mon relevé d'indemnité journalière de la sécu pour pouvoir faire mon solde de tout compte. Est-ce obligatoire que je le lui fournisse pour son calcul, ne peut-il pas le faire sans ? s'il m'a trop donné en salaire pendant mon arrêt de travail, peut-il me reprendre les sommes que j'ai percues indûment sur mes indemnités comprensatrices dans mon solde ? ou sont-elles acquises pour moi ?
merci beaucoup de votre aide

Staff

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Bonsoir,
Il peut faire sans. Pas obligatoire. Oui il peut les reprendre

3emploeur/solde de tout compte Empty sode de tout compte Jeu 18 Nov - 20:50

maclu

maclu
Nouveau membre
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Ok, merci de m'avoir répondu aussi rapidement.
Alors si je ne lui donne pas ce document, il ne me fera pas le solde de tout compte (il me dit qu'il lui faut). que se passe-t-il alors si on ne fait jamais le sode de tout compte ? peut-on rester sans faire le solde de tout compte ?
Estce que l'employeur peut me réclamer et me poursuivre pour que je le rembourse ?

Staff

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Admin
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Oui il pourra réclamer le TROP PERCU que vous avez eu.
Oui si vous n'avez pas le solde de tout compte, pas de problème, par contre vous aurez besoin de l'attestation d'assedic qui est donnée en meme temps que le STC ! Donc faites attention Wink
Bonne soirée

maclu

maclu
Nouveau membre
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Merci beaucoup à vous de m'avoir répondu aussi rapidement et clairement.
aussi me permetrais-je de poser une autre question.
Que dois-je faire alors pour récuperer le bénéfice accumulé au titre du DIF un solde de 741 euro correspondant aux heures non utilisées de formation. Puis -je récupérer et que dois -je faire pour ça ?

Staff

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Admin
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Oula la c'est trop téchnique pour moi ! Very Happy Je comprends un peu concernant le droit individuel à la formation, mais pas assez, je me penche dessus et reviens vers vous.

Staff

Staff
Admin
Admin

Que deviennent les droits acquis lors de la rupture du contrat de travail (« portabilité » du DIF) ?

Les dispositions applicables ont été modifiées, en dernier lieu, par la loi du 24 novembre 2009 citée en référence.Utilisation du DIF pendant le préavis

En cas de licenciement non consécutif à une faute lourde, et si le salarié en fait la demande avant la fin du préavis, la somme correspondant au solde du nombre d’heures acquises au titre du DIF et non utilisées, multiplié par le montant forfaitaire visé au deuxième alinéa de l’article L. 6332-14 du Code du travail (soit, actuellement, 9,15 €), permet de financer tout ou partie d’une action de bilan de compétences, de validation des acquis de l’expérience ou de formation.
A défaut d’une telle demande, la somme n’est pas due par l’employeur.Lorsque l’action mentionnée ci-dessus est réalisée pendant l’exercice du préavis, elle se déroule pendant le temps de travail.Dans un souci de bonne information des salariés, l’employeur est tenu de mentionner, dans la lettre de licenciement, les droits que ce dernier a acquis au titre du DIF et la possibilité de demander, pendant le préavis, à bénéficier d’une action de bilan de compétences, de VAE ou de formation. Le cas échéant, la lettre doit mentionner les dispositions spécifiques applicables en cas d’adhésion à une convention de reclassement personnalisé.Par ailleurs, le certificat de travail remis au salarié à l’occasion de la rupture de son contrat de travail doit désormais comporter certaines mentions relatives aux droits à DIF acquis par le salarié
Utilisation du DIF après la cessation du contrat de travail

En cas de rupture du contrat de travail non consécutive à une faute lourde ou d’échéance à terme du contrat de travail qui ouvrent droit à une prise en charge par le régime d’assurance chômage (licenciement, démission considérée comme « légitime » par l’Assurance chômage, rupture conventionnelle du CDI dans le cadre de l’article L. 1237-11 du code du travail, fin de CDD, etc.), la somme correspondant au solde du nombre d’heures acquises au titre du DIF et non utilisées multiplié par le montant forfaitaire visé au deuxième alinéa de l’article L. 6332-14 du code du travail (soit, actuellement, 9,15 €), est utilisée, selon le cas, soit auprès du nouvel employeur, soit pendant la période de chômage.

  • Utilisation chez le nouvel employeur
    Lorsque le salarié en fait la demande auprès d’un nouvel employeur, au cours des 2 années suivant son embauche, la somme permet de financer soit, après accord de l’employeur, tout ou partie d’une action de bilan de compétences, de VAE ou de formation, soit, sans l’accord de l’employeur, tout ou partie d’une action de bilan de compétences, de VAE ou de formation relevant des priorités définies par accord de branche ou d’entreprise. Lorsque le salarié et l’employeur sont en désaccord, l’action se déroule hors temps de travail et l’allocation de formation (visée à l’article L. 6321-10 du code du travail) n’est pas due par l’employeur.
Le paiement de la somme est assuré par l’OPCA dont relève l’entreprise dans laquelle le salarié est embauché. Cette somme est imputée au titre de la section " professionnalisation ", sauf dispositions spécifiques prévues par accord de branche ou accord collectif conclu entre les organisations d’employeurs et de salariés signataires d’un accord constitutif d’un organisme collecteur paritaire agréé interprofessionnel.

  • Utilisation pendant la période de chômage
    Lorsque le demandeur d’emploi en fait la demande, la somme acquise au titre du DIF et non utilisée permet de financer tout ou partie d’une action de bilan de compétences, de VAE ou de formation. La mobilisation de cette somme a lieu en priorité pendant la période de prise en charge de l’intéressé par le régime d’assurance chômage. Elle se fait après avis du référent chargé de l’accompagnement de l’intéressé.
Le paiement de la somme est assuré par l’OPCA dont relève la dernière entreprise dans laquelle il a acquis des droits. Elle est imputée au titre de la section « professionnalisation », sauf dispositions spécifiques prévues par accord de branche ou accord collectif conclu entre les organisations d’employeurs et de salariés signataires d’un accord constitutif d’un organisme collecteur paritaire agréé interprofessionnel.Une note d’information, établie par Pôle emploi, précise les dispositions relatives à la portabilité du DIF issue de la loi du 24 novembre 2009 précitée lorsque le salarié est en période de chômage et inscrit à Pôle emploi.En cas de démission

Le salarié peut demander à bénéficier de son DIF, à condition que l’action de formation, de bilan de compétences ou de VAE soit engagée avant la fin du préavis.En cas de départ à la retraite

En cas de départ à la retraite, le salarié ne peut bénéficier de ses droits acquis au titre du DIF.Quelles sont les dispositions spécifiques aux salariés en CDD ?

Les salariés en CDD peuvent bénéficier du DIF à condition d’avoir travaillé au moins 4 mois (consécutifs ou non) en CDD, dans les 12 derniers mois. Il n’est pas obligatoire que l’ancienneté ait été acquise au titre du même contrat.
Pour ces salariés :

  • le volume d’heures acquis au titre du DIF est calculé au prorata de la durée de leur contrat (à condition qu’ils justifient d’une durée de travail en CDD d’au moins 4 mois dans les 12 derniers mois). Par exemple, un CDD de six mois ouvrira droit à 10 heures de formation au titre du DIF. Si le salarié travaille à temps partiel, il convient d’effectuer une double proratisation en fonction de la durée de son contrat et de son temps de travail. Par exemple, un CDD de six mois à mi-temps ouvrira droit à 5 heures de formation au titre du DIF ;
  • les frais de formation, de transport et d’hébergement, ainsi que l’allocation de formation due à ces salariés sont pris en charge par l’organisme paritaire agréé qui perçoit de l’employeur la contribution 1 % destinée au financement du congé individuel de formation des salariés en CDD.
Pour le reste, le DIF est mis en oeuvre dans les mêmes conditions que celles prévues pour les salariés en contrat à durée indéterminée : choix de l’action de formation, demande du salarié, réponse de l’employeur, déroulement de la formation, rémunération…L’employeur est tenu d’informer les salariés en CDD de leurs droits au titre du DIF.

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Admin
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Et voila le travail Smile

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